samedi 4 juin 2011

Johnny Hallyday sur les planches

| Tandis que les derniers lampions du Festival de Cannes s’éteignaient sur la Croisette, la grande famille du théâtre réclamait aussi sa fête et faisait son cinéma dans la salle abonnée au succès: le Théâtre Edouard VII, dont le directeur, Bernard Murat, célèbre ses dix ans à la tête de ce théâtre qu’il a repris avec Jean-Louis Livi.

Tandis que les derniers lampions du Festival de Cannes s’éteignaient sur la Croisette, la grande famille du théâtre réclamait aussi sa fête et faisait son cinéma dans la salle abonnée au succès: le Théâtre Edouard VII, dont le directeur, Bernard Murat, célèbre ses dix ans à la tête de ce théâtre qu’il a repris avec Jean-Louis Livi. Naturellement, les piliers de l’établissement étaient de l’anniversaire, Pierre Arditi, amoureusement accompagné d’Evelyne Bouix, et Patrick Bruel, qui triomphe toujours avec la pièce Le prénom, bientôt adaptée au cinéma. Tour à tour comédien, metteur en scène, directeur de théâtre, Bernard Murat a l’art de cultiver les amis et on aurait été bien en peine de pointer les absents. Même Johnny Hallyday est venu souffler les bougies avec son épouse Laeticia, perchée sur douze centimètres de talons. Il est le petit nouveau de la bande à Murat, puisqu’il fera ses débuts au théâtre le 6 septembre avec Le paradis sur terre de Tennessee Williams, aux côtés d’Audrey Dana et Julien Cottereau. Tout le monde regarde la star du rock avec la mine circonspecte d’un médecin et on lui serre la main comme on lui prendrait le pouls… Force est de constater que le Johnny est en pleine forme, même s’il confesse ne pas encore maîtriser son texte après quelques jours seulement de répétitions. Parmi les invités, il retrouve Marie-Anne Chazel, Jean-Pierre Marielle, Michel Piccoli, Charlotte Rampling, François Berléand, Judith Magre, Jean Reno ou Florence Pernel, qui ont tous en commun d’avoir été dirigés par Bernard Murat tandis que son grand copain François Hollande profite de l’occasion pour savourer son embellie dans les sondages auprès d’un public qui connaît sa passion pour le théâtre et la comédie humaine. «Il y a de plus en plus de gens qui me reconnaissent», s’amuse-t-il, sans faire la moindre allusion à une comédie de boulevard qui agite la presse: le candidat favori et la femme de chambre, un vaudeville sordide à New York qui a fait chuter son principal concurrent!

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