En 1960, Johnny Hallyday chantait Souvenirs, souvenirs... L'année prochaine, il ne touchera plus un centime de ses droits d'interprète sur le titre. Et cela ne concerne pas que cette chanson emblématique du rockeur. Avant 1960, Johnny a enregistré près de 518 chansons. Après 50 ans, les interprètes voient leur chanson tomber dans le domaine public. Nicolas Sarkozy s'était intéressé au sujet en 2008, en soutenant fermement une disposition qui ferait passer ce délai de 50 à 95 ans... La Commission européenne avait annoncé vouloir prolonger la durée de protection.
Des artistes de toute l'Europe, près de 38 000, ont envoyé une pétition à Bruxelles et obtenu gain de cause. En 2009 fut votée une directive qui étend la durée des droits d'interprète de 50 à 70 ans. Oui, mais... Selon L'Express, qui se penche cette semaine sur la question, cette disposition se heurte aux refus du Luxembourg, de la Suède ou encore de la Roumanie, pour qui cette directive profite surtout aux maisons de disques ou aux gros artistes.
En avril, la présidence espagnole a tenté de trouver un terrain d'entente, sans succès. La Belgique, qui vient de prendre la présidence européenne, est contre. En 2011, ce sera au tour de la Hongrie, aussi hostile au projet. D'ici à ce que l'Union européenne trouve une solution, nombre d'artistes auront dit adieu à leurs droits d'interprète.
C'est déjà le cas de Charles Aznavour, Nana Mouskouri, puis viendront Eddy Mitchell et Hugues Aufray en 2012, Enrico Macias en 2013, Michel Delpech et France Gall à partir de 2014... Tous verront leurs premières chansons tomber dans le domaine public. Ce sont aussi tous les artistes de la vague yé-yé qui sont concernés. En France, des sociétés comme l'Adami ou la Spedidam sont chargées de récolter les droits des interprètes et de les redistribuer aux artistes. Isabelle Feldman, directrice des affaires juridiques et internationales de l'Adami, déclare à L'Express : "Une oeuvre ne vit que du fait de son interprétation. Nous payons chaque année 50 000 artistes, quelle que soit leur notoriété. Et, avec l'allongement de la durée de vie, il est normal d'allonger la durée des droits. On ne renoncera pas."
Des artistes de toute l'Europe, près de 38 000, ont envoyé une pétition à Bruxelles et obtenu gain de cause. En 2009 fut votée une directive qui étend la durée des droits d'interprète de 50 à 70 ans. Oui, mais... Selon L'Express, qui se penche cette semaine sur la question, cette disposition se heurte aux refus du Luxembourg, de la Suède ou encore de la Roumanie, pour qui cette directive profite surtout aux maisons de disques ou aux gros artistes.
En avril, la présidence espagnole a tenté de trouver un terrain d'entente, sans succès. La Belgique, qui vient de prendre la présidence européenne, est contre. En 2011, ce sera au tour de la Hongrie, aussi hostile au projet. D'ici à ce que l'Union européenne trouve une solution, nombre d'artistes auront dit adieu à leurs droits d'interprète.
C'est déjà le cas de Charles Aznavour, Nana Mouskouri, puis viendront Eddy Mitchell et Hugues Aufray en 2012, Enrico Macias en 2013, Michel Delpech et France Gall à partir de 2014... Tous verront leurs premières chansons tomber dans le domaine public. Ce sont aussi tous les artistes de la vague yé-yé qui sont concernés. En France, des sociétés comme l'Adami ou la Spedidam sont chargées de récolter les droits des interprètes et de les redistribuer aux artistes. Isabelle Feldman, directrice des affaires juridiques et internationales de l'Adami, déclare à L'Express : "Une oeuvre ne vit que du fait de son interprétation. Nous payons chaque année 50 000 artistes, quelle que soit leur notoriété. Et, avec l'allongement de la durée de vie, il est normal d'allonger la durée des droits. On ne renoncera pas."
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