À chaque fois - à quelques exceptions près -, c'est toujours la même chose : on est frustré, on fulmine, on bascule dans l'incompréhension. Mais là franchement, on n'aurait jamais imaginé que l'ensemble des votants ait osé cet improbable tour de force. Difficile de donner une explication cohérente à la double nomination de Johnny Hallyday d'autant que celui-ci avait obtenu, à juste titre, une Victoire d'honneur l'an dernier.
Est-ce par amour inconditionnel ? Par pitié ? L'épisode interminable de l'hospitalisation et la crainte qu'il passe l'arme à gauche restent deux arguments plus que probants. Parce que, contrairement à Bashung sacré en 2009, il n'a pas fait la différence artistiquement. Déjà les rumeurs courent sur son éventuelle présence à la cérémonie. Nouveau feuilleton médiatique en perspective.
Dans la dernière ligne droite, Johnny devrait normalement se faire coiffer au poteau par Benjamin Biolay, nommé à trois reprises et auteur d'un album ( La superbe) qui porte parfaitement son nom. À moins que les plus consensuels Bénabar et Marc Lavoine - étrangement oublié dans la catégorie chanson originale pour La semaine prochaine - ne viennent contrecarrer les pronostics.
Chez les femmes, la bataille s'annonce rude entre Charlotte Gainsbourg et Olivia Ruiz. La première a une petite longueur d'avance mais il n'est pas dit que la seconde, vénérée par la profession, ne tire son épingle du jeu.
Tiraillées entre les performances commerciales de gros vendeurs de disques et les succès artistiques de chanteurs plus confidentiels, les Victoires ne reflètent ici que partiellement la créativité de la production hexagonale et donnent l'impression qu'on tourne en rond.
D'inconcevables absences
Il y a vraiment de quoi s'agacer de la présence de Pascal Obispo, éternel loser de la cérémonie, et des BB Brunes en lice dans la catégorie album-rock avec Dominque A, Izia (fille de Jacques Higelin) et Indochine. Si ce n'est un contre-pied malvenu ou une crise aiguë de « Johnnymania », on ne voit pas ce qui pourrait barrer la route au groupe de Nicola Sirkis pour le meilleur spectacle de l'année. Du côté de la révélation du public, soumise au vote des téléspectateurs, Grégoire semble intouchable.
Parmi les inconcevables absences, citons en vrac : JP Nataf, Brigitte Fontaine, Diam's, Eiffel, Jean-Louis Murat, Da Silva, Phoenix, La Grande Sophie...
Est-ce par amnésie qu'on ait aussi scandaleusement boudé Émilie Simon et son miraculeux album (The big machine) dans la catégorie musiques électroniques ? Mais il est vrai que miser sur l'insupportable David Guetta doit avoir plus d'allure pour favoriser l'audience
Est-ce par amour inconditionnel ? Par pitié ? L'épisode interminable de l'hospitalisation et la crainte qu'il passe l'arme à gauche restent deux arguments plus que probants. Parce que, contrairement à Bashung sacré en 2009, il n'a pas fait la différence artistiquement. Déjà les rumeurs courent sur son éventuelle présence à la cérémonie. Nouveau feuilleton médiatique en perspective.
Dans la dernière ligne droite, Johnny devrait normalement se faire coiffer au poteau par Benjamin Biolay, nommé à trois reprises et auteur d'un album ( La superbe) qui porte parfaitement son nom. À moins que les plus consensuels Bénabar et Marc Lavoine - étrangement oublié dans la catégorie chanson originale pour La semaine prochaine - ne viennent contrecarrer les pronostics.
Chez les femmes, la bataille s'annonce rude entre Charlotte Gainsbourg et Olivia Ruiz. La première a une petite longueur d'avance mais il n'est pas dit que la seconde, vénérée par la profession, ne tire son épingle du jeu.
Tiraillées entre les performances commerciales de gros vendeurs de disques et les succès artistiques de chanteurs plus confidentiels, les Victoires ne reflètent ici que partiellement la créativité de la production hexagonale et donnent l'impression qu'on tourne en rond.
D'inconcevables absences
Il y a vraiment de quoi s'agacer de la présence de Pascal Obispo, éternel loser de la cérémonie, et des BB Brunes en lice dans la catégorie album-rock avec Dominque A, Izia (fille de Jacques Higelin) et Indochine. Si ce n'est un contre-pied malvenu ou une crise aiguë de « Johnnymania », on ne voit pas ce qui pourrait barrer la route au groupe de Nicola Sirkis pour le meilleur spectacle de l'année. Du côté de la révélation du public, soumise au vote des téléspectateurs, Grégoire semble intouchable.
Parmi les inconcevables absences, citons en vrac : JP Nataf, Brigitte Fontaine, Diam's, Eiffel, Jean-Louis Murat, Da Silva, Phoenix, La Grande Sophie...
Est-ce par amnésie qu'on ait aussi scandaleusement boudé Émilie Simon et son miraculeux album (The big machine) dans la catégorie musiques électroniques ? Mais il est vrai que miser sur l'insupportable David Guetta doit avoir plus d'allure pour favoriser l'audience
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