dimanche 5 juillet 2009

Johnny Hallyday a fait vibrer Genève

Tandis que 36'000 fans observent Johnny Hallyday, il leur lance «Quoi ma gueule?! Qu'est-ce qu'elle a ma gueule?!». Le rocker de 66 ans a livré samedi au stade de Genève un show d'envergure, chantant durant près de trois heures.

Apparu dans un nuage de fumée sur une immense scène surmontée d'un aigle, la star a rapidement électrisé l'audience. Qui, sous un ciel clément, a pris coup sur coup trois tubes en plein coeur: "Oh Marie", "Que je t'aime" et "Gabrielle" ont fait mouche.

Epaulé par une solide formation de cuivres, percussions, harmonica et choristes, Johnny a distillé un rock tantôt très épais tantôt plus doux, avec plusieurs titres rockabilly chantés en anglais.

Energie et mélancolie

S'il a pu sembler sur la retenue durant le premier acte, le chanteur a finalement montré avec quel moteur il carbure: un diesel. Une fois lancé, Johnny déploie une énergie impressionnante. Il est entier à son microphone et donne de la voix sans compter.

Depuis la scène annexe immergée dans la foule, le temps fort du deuxième acte a imprégné l'enceinte d'une mélancolie implacable: les spectateurs ont reçu alors, sous couvert d'harmonica, "Quelque chose de Tennessee".

Après deux heures d'un concert tonitruant, l'idole des jeunes et des moins jeunes ne donnait aucun signe avant-coureur de fin. Il repartait de plus belle, lâchant "Noir c'est noir", "La musique que j'aime" et "Le bon temps du rock'n roll" sans crier gare.

En guise de final, le chanteur emprunte à Gilbert Bécaud son classique "Et maintenant", sous une tempête de paillettes, et disparaît dans une trappe, comme avalé par la scène.

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