Le titre du nouvel album de Johnny Hallyday, Ça ne finira jamais, est-il prophétique ? L’"idole des jeunes" ne quittera-t-elle jamais le devant des bacs ? Beau, bronzé, blond comme un lion, fièrement accoudé au guidon de sa Harley Davidson, une bague en forme de tête de mort à l’annulaire, notre futur retraité a en tout cas encore de la gueule sur la pochette. Composé de treize chansons, ce disque sort juste six mois avant la méga tournée d’adieu du chanteur. Histoire que le "grand public" auquel il est destiné (dixit la promo de l’artiste) ait le temps d’en apprendre les paroles par cœur.
Des tubes, il y en a sur cet énième disque de Johnny, en partie enregistrée à Los Angeles. Ça ne finira jamais, le simple bombardé par les radios depuis des semaines, en est déjà un. Cuisiné par Calogero et son équipe, il rend hommage à l’abondant et fidèle public de Johnny : "Je n'suis que la somme / Des mains qui se tendent / Des coeurs qui attendent / Je suis ceux qui m'ont aimé". Bien que plan-plan, le blues composé par Francis Cabrel (si, si), séduira aussi les fans. Des trémolos dans la voix, le chanteur y décrit son quotidien de star : "J’ai des guitares autour du cou / Sans compter les femmes qui s’y pendent / Sur les parkings et les tarmacs / C’est là que mes nuits se terminent / Les ongles bouffés par le trac / Et le tour des yeux bleu marine". Le titre composé par Raphaël, Je n’appartiens qu’à toi, devrait, lui, tirer quelques larmes à certains auditeurs. Avec ses notes de piano feutrées et son fond bluesy, c’est sans doute le titre le plus réussi de l’album. D’autres collaborations (avec son fils David, avec Christophe Maé, avec le slammeur Grand Corps Malade ou encore avec la jeune chanteuse de soul anglaise Joss Stone), sont nettement plus passe-partout. Johnny a moins mouillé sa chemise avec cet album qu’il ne risque de le faire sur scène en mai prochain.
Des tubes, il y en a sur cet énième disque de Johnny, en partie enregistrée à Los Angeles. Ça ne finira jamais, le simple bombardé par les radios depuis des semaines, en est déjà un. Cuisiné par Calogero et son équipe, il rend hommage à l’abondant et fidèle public de Johnny : "Je n'suis que la somme / Des mains qui se tendent / Des coeurs qui attendent / Je suis ceux qui m'ont aimé". Bien que plan-plan, le blues composé par Francis Cabrel (si, si), séduira aussi les fans. Des trémolos dans la voix, le chanteur y décrit son quotidien de star : "J’ai des guitares autour du cou / Sans compter les femmes qui s’y pendent / Sur les parkings et les tarmacs / C’est là que mes nuits se terminent / Les ongles bouffés par le trac / Et le tour des yeux bleu marine". Le titre composé par Raphaël, Je n’appartiens qu’à toi, devrait, lui, tirer quelques larmes à certains auditeurs. Avec ses notes de piano feutrées et son fond bluesy, c’est sans doute le titre le plus réussi de l’album. D’autres collaborations (avec son fils David, avec Christophe Maé, avec le slammeur Grand Corps Malade ou encore avec la jeune chanteuse de soul anglaise Joss Stone), sont nettement plus passe-partout. Johnny a moins mouillé sa chemise avec cet album qu’il ne risque de le faire sur scène en mai prochain.
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